Le décret n°20 néglige les spécificités des victimes de la Révolution?
Le coordinateur des familles des martyrs et des blessés de l, Révolution, Abdelhamid Sghaïer, a souligné, lors de son passage dans"Midi Show", ce mardi 17 décembre 2024, qu'"il ne peut y avoir d'assimilation entre les victimes des attentats terroristes et les ayants droit des martyrs et les blessés de la révolution, par respect pour le symbolisme de la révolution et de ses victimes."
Abdelhamid Sghaïer a estimé que le décret n°20 de l'année 2022, relatif à l'institution Fidaa, chargée de la prise en charge des victimes des attentats terroristes parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et de la Douane, ainsi que les ayants droit des martyrs et les blessés de la révolution, n'a pas pris en compte la spécificité du dossier des blessés et martyrs de la révolution, en ignorant, selon lui, la différence fondamentale entre la nature de leurs sacrifices et ceux des victimes des attaques terroristes.
Et d'ajouter : "Le décret n°20 s'est concentré sur l'accompagnement social, tandis que la loi de 2011 était claire et explicite, concernant les indemnisations pour les familles des martyrs et des blessés de la révolution".
Le coordinateur a rappelé que le traitement du dossier des martyrs et des blessés de la révolution a débuté en 2011, avec la promulgation du décret n°97, qui a été par la suite modifié et adopté par l'Assemblée nationale constituante sous la loi n°26. Il a affirmé que cette loi représentait une reconnaissance juridique et symbolique des sacrifices des martyrs et des blessés de la révolution.